mai 2017

Besoin de crédibiliser un message de marque ou de faire du ciblage d'audience ? Les annonceurs adaptent le choix de leur support à leurs objectifs de communication.

En France, plus de la moitié du marché display est généré par les réseaux sociaux. Facebook et consorts sont devenus des plateformes de communication privilégiées pour les marques. Dans cette perspective, l'arbitrage entre médias traditionnels et médias sociaux est devenu important pour les annonceurs. Les premiers ont les faveurs des marques lorsqu'il s'agit de crédibiliser un message (41% des répondants), faire connaître une marque (40%) ou donner confiance dans la marque (32%) selon un sondage Ifop compilé ici dans une infographie réalisée par notre partenaire Statista.


A l'inverse, lorsqu'il s'agit de toucher une cible en affinité avec la marque, les médias sociaux emportent alors 73% des suffrages. Idem, pour donner l'image d'une marque innovante, avec 51% de préférence donnée aux médias sociaux.
Statista Ã©dite un portail d'études et de statistiques provenant de plus de 18 000 sources.

Infographie : moins de 20% des Français croient encore les médias sociaux

Les médias sociaux sont devenus un des principaux relais d'informations. Mais les internautes européens ne les trouvent pas fiables pour autant.

La responsable du développement d'Instagram en Europe du Sud venait évoquer les dernières actualités de la filiale de Facebook et notamment l'organisation d'un salon dédié aux Instapreneurs du côté du Carreau du Temple. 

Responsable du développement de la marque Instagram en Europe du Sud, Julie Pellet, était l'invitée de l'émission #Media, diffusée en direct sur le JDN, mercredi à 12h30, réalisée en partenariat avec CB News.
Parmi les actualités de la filiale de partage de photos de Facebook, l'inauguration du tout premier salon grand public des Instapreneurs le 17 juin prochain à Paris au Carreau du Temple. une cinquantaine d'entrepreneurs, venus de toute la France à la rencontre de leur communauté. "De plus en plus d'entreprises ont recours à notre plateforme pour faire découvrir leur marque et engager avec leur communauté", explique-t-elle. Au programme : quatre conférences déclinées autour du made in France, des jeunes entrepreneurs, les entrepreneuses et les entrepreneurs qui ont transformé leur passion en business.



Plateforme de découverte de contenus et produits, Instagram permet de driver du trafic vers le site Web ou le magasin, via du drive-to-store. "Nous essayons d'innover sur le parcours utilisateur au sein du mobile plus que via le paiement," explique Julie Pellet. Et de citer dans cette perspective le test mené avec Instagram Shopping aux Etats-Unis. Une fonctionnalité qui permet aux marques de taguer jusqu'à 5 produits sur un contenu photo. "L'utilisateur qui clique sur un tag atterrit sur une landing page avec plus d'informations relatives au produit et un lien permettant d'acheter le produit au sein d'un espace dédié", détaille Julie Pellet. Le lancement à l'international interviendra une fois que la plateforme aura assez de recul sur la réussite du dispositif sur le sol américain.

Une certitude, l'arrivée du bouton "acheter" au sein d'Instagram n'est pas une priorité. "Nous pensons avoir plus de valeur ajoutée dans l'amélioration de la considération d'un produit que dans son achat."

En juillet 2017, l’Autorité de la Concurrence dévoilera les résultats d’une enquête attendue de pieds fermes par les annonceurs et sites média qui vise à analyser les conditions d’exploitation des données dans le secteur de la publicité en ligne

En effet, l’Autorité de la Concurrence prévoit d’étudier 3 points précis : les problématiques de définition des marchés pertinents, les questions de pouvoir de marché des différentes catégories d’acteur et enfin, les pratiques commerciales des acteurs et leurs conditions d’accès aux données. Les acteurs du marché de la publicité en ligne doivent donc s’attendre à voir des changements survenir qui vont les contraindre à revoir l’utilisation qu’ils font des données des internautes.

L’importance vitale de la data pour la publicité en ligne
Les marketeurs ont très clairement besoin de se nourrir des données des internautes afin de cibler au mieux leur offre publicitaire en fonction de la demande. Les données doivent leur servir à mieux connaître leurs clients mais aussi leurs prospects. Cependant, étant donné le fort mécontentement des internautes par rapport à la publicité (59% des Français jugent que la publicité sur les réseaux sociaux est mal ciblée d’après une étude Ifop), l’utilisation des données est-elle faite judicieusement ? Le battage publicitaire n’aide indéniablement pas les internautes à avoir confiance dans les marques.

Et pourtant, si les données étaient effectivement utilisées à bon escient, les internautes pourraient avoir accès à du contenu en adéquation avec leurs attentes sans se retrouver face à de la publicité qui n’a aucun lien avec leurs centres d’intérêt.

Comment redorer le blason de la publicité et faire en sorte que la data soit utilisée avec parcimonie et justesse ? Tel est le challenge que les annonceurs et sites média vont devoir relever avec les changements imminents de l’Autorité de la Concurrence. L’humain doit être replacé au cÅ“ur des enjeux du marché publicitaire au détriment d’une culture parfois trop ROIste. Evitons de voir les publicités disparaitre du paysage digital !

Quel devrait être le juste milieu de l’exploitation des données ?
La crainte des internautes vient bien évidemment du fait qu’ils pensent être surveillés et que les acteurs publicitaires et autres dépassent la ligne du droit au respect de la vie privée.

Afin d’établir une relation de confiance entre les internautes et les différents acteurs qui collectent des informations sur eux, il serait judicieux d’adopter un comportement transparent sur l’utilisation de leurs données via différents leviers :

Informer d’entrée de jeu que les informations qui vont être collectées et exploitées sur les internautes ont un but bienveillant : il faut expliquer aux internautes les avantages qu’ils peuvent tirer en acceptant de fournir leurs données. Une charte explicative et détaillée devrait leur être communiqué afin qu’ils connaissent de A à Z les tenants et les aboutissants de la démarche de cette collecte.

Garantir l’anonymat des données des utilisateurs : les acteurs du web devraient se limiter aux critères suivants : le sexe, la situation familiale, la tranche d’âge, la catégorie socio-professionnelle et les centres d’intérêt. Le nom, prénom, adresse et numéro de téléphone ne devraient jamais être exploitées. Ces informations sont trop intrusives et n’ont tout simplement aucun intérêt. Il est indispensable que les internautes sachent quelles informations sont collectées, plutôt que de laisser peser le doute sur la nature des informations.

Toujours offrir la possibilité aux internautes de s’opposer à la collecte des données et de respecter ce droit immuable : la possibilité pour un internaute d’empêcher un tiers de collecter des informations sur sa personne devrait toujours être mis en avant et présenté de manière très clair sans embrumer son esprit. L’internaute n’est pas dupe. Il a conscience qu’en s’inscrivant sur de nombreux réseaux sociaux ses informations personnelles sont utilisées contre son gré à des fins publicitaires. Il est indispensable que les acteurs fassent preuve de davantage de transparence sur ce point clé.

Pour bien réussir en sa vie professionnelle, il est nécessaire de posséder des compétences et des soft skills. Mais la personnalité du salarié doit également être en adéquation avec celle de son entreprise.

L’organisation idéale d’une entreprise pourrait être illustrée par un exemple simple : une équipe de rugby. Des profils différents mais complémentaires où chaque poste a son importance et où chaque joueur endosse son rôle en l’englobant dans un travail collectif. Chacun donne tout de sa personne avec comme intérêt premier, celui du groupe et doit savoir pourquoi il fait partie de l’équipe et ce qu’il y apporte. Il est donc fondamental pour une entreprise de pouvoir bien identifier ses futurs collaborateurs et de faire de la personnalité, un élément-clé du recrutement pour pouvoir s’assurer de mettre la bonne personne à la bonne place.

Favoriser la diversité
En axant ses critères de recrutement sur la personnalité et les motivations du candidat, l’entreprise ouvre son champ des possibles en donnant sa chance à chacun et se donnant à elle-même aussi la possibilité de tomber sur une perle rare peu repérable à la vue du simple CV.

Cela offre donc la possibilité aux entreprises de recruter des profils différents et complémentaires pour diversifier leurs équipes et optimiser l’intelligence collective. C’est également un bon remède contre l’effet de “clonage” en s’entourant de personnes au parcours différents et dont les traits de personnalité se conjugueraient davantage avec chaque poste. Mettre la personnalité au cÅ“ur du recrutement, c’est donc l’opportunité de faire entrer dans les processus de sélection des profils en or aux parcours en dents de scie souvent trop boudés des recruteurs. Et pour le candidat, c’est l’occasion de  trouver simplement une entreprise qui lui correspond et qui pourrait exploiter son potentiel dans son entièreté.
"Les manières préférentielles d'être et d'opérer dans le monde – la personnalité – coordonnées avec les motivations et les capacités d'un individu aident à situer, d'une façon futée, une personne dans l'espace des métiers ou de postes au travail. Optimiser le « fit » augmente la probabilité du bien être au travail et d'accomplissement professionnel"Todd Lubart, Professeur des universités, Directeur du Laboratoire Adaptations Travail-Individu à l'Université Paris Descartes

Se sentir bien au travail
Au travail comme ailleurs, le fait de se sentir bien, à l’aise et utile donne des ailes. Ainsi, un employé qui est intéressé par son travail, qui arrive à maintenir un bon équilibre entre sa vie professionnelle et sa vie personnelle (et donc à préserver sa santé), qui a de bonnes relations avec ses collègues et qui travaille dans une bonne ambiance, sera d’autant plus productif.
Cela semble un dessein utopique. Pourtant, c’est grandement réalisable et les entreprises le comprennent de plus en plus  en se rendant compte qu’il existe bel et bien une corrélation entre la réussite d’une entreprise et le bien-être de ses employés. C’est pourquoi les recruteurs s’intéressent davantage au lien entre le candidat et l’entreprise tissé par leurs valeurs communes. Comme dans une famille, une bande de copains ou une équipe sportive, les collaborateurs doivent avoir une histoire commune, un leitmotiv commun et des aspirations individuelles qui ne se heurtent pas.

"Lorsqu’il y a un fit entre un candidat et l’employeur, ce dernier peut compter sur l’employé non seulement parce que les compétences de ce dernier sont écrites sur un CV et mises en scène dans une lettre de motivation mais aussi parce qu’il existe un lien entre le candidat/ employé et le recruteur / employeur à travers sa personnalité et les valeurs qu’ils partagent. Du sens, donc, mais aussi du lien".
(Etude “Actifs et recrutement : trouver l’emploi qui me correspond” du CSA en collaboration avec Monkey tie - Avril 2014).
Plus que du bon sens, prendre le temps de s’intéresser aux qualités humaines d’un candidat est également une garantie de performance et de productivité pour l’entreprise qui s’assure de la pérennité de ses talents et de leur épanouissement professionnel.

L’intelligence artificielle s’illustre aujourd’hui au quotidien et se déploie rapidement dans la plupart des secteurs d’activités, bousculant ainsi les expertises humaines en entreprise.

Si un emploi sur deux devrait s’en trouver transformé(1), l’intelligence artificielle ne représente pour autant pas une menace pour ces métiers, qui devraient être redirigés vers des tâches moins répétitives et à plus forte valeur ajoutée. Selon une étude de PwC conduite en mars 2017, 70 % des métiers de l’énergie et 65 % des métiers de la consommation pourraient être automatisés via l’intelligence artificielle.L’arrivée de cette nouvelle technologie implique un changement dans la chaîne de valeur et, si elle ouvre la voie à de nouvelles compétences – comme par exemple la cybersécurité – elle représente aussi un défi majeur en termes d’adaptation des compétences et une véritable opportunité pour l’évolution des métiers. Ce défi, il revient à nous, dirigeants et managers, de le relever pour accompagner nos équipes dans cette profonde mutation : vaincre les peurs, accueillir l’innovation, transformer les postes de travail, former les équipes.Une opportunité plus qu’une menaceL’adoption de robots et d’intelligence artificielle pourrait booster la productivité de 30 % dans les entreprises.Un argument de poids dans l’adoption de ces technologies, qui représentent un bouleversement majeur pour l’emploi dans l’adaptation des compétences mais également dans l’évolution des tâches quotidiennes de chaque métier. Une étape qui nécessite une importante phase de conduite du changement au sein des entreprises, pour accompagner les métiers concernés et aborder cette transition avec sérénité.En effet, la machine permet dès aujourd’hui à l’homme de prendre de nouvelles responsabilités, en travaillant par exemple à l’identification des tâches candidates à l’automatisation. Certaines tâches chronophages et abrutissantes peuvent ainsi d’ores et déjà être éliminées : les échanges avec le client les plus simples à traiter, comme les demandes de duplicata de facture dans le cas d’un litige, sont identifiées par la machine, qui répond automatiquement et en temps réel. L’entreprise gagne en vélocité – la machine étant bien plus réactive que l’homme – ainsi qu’en satisfaction client : le taux d’exactitude de la réponse augmente, la relation client s’en trouve donc améliorée.Cette démarche de co-working est nécessaire à préparer le changement (pertinence, adoption, adaptation).L’enjeu : faciliter la transitionAujourd’hui, l’intelligence artificielle en est à sa première phase de développement : l’intelligence dite « assistée ». Elle permet d’automatiser des tâches répétitives et, bien qu’elle ne révolutionne pas encore la nature des tâches en elle-même, s’enrichit et apprend via des algorithmes de Machine Learning. Demain, l’intelligence « augmentée » permettra de faire évoluer les tâches et d’échanger avec la machine directement, pour finalement parvenir à une intelligence « autonome », où les machines apprendront de façon continue pour automatiser la prise de décisions (comme par exemple dans le cas des véhicules autonomes ou des investissements intelligents).Les salariés 2.0, qui travaillent d’ores et déjà au quotidien avec l’intelligence artificielle, voient une occasion en or s’offrir à eux : celle d’apprendre à maîtriser cette technologie dès ses premiers pas, et d’en suivre l’évolution phase par phase. Une opportunité qui se transformera en véritable avantage concurrentiel lorsque l’I.A. sera devenue monnaie courante en entreprise et que les structures rechercheront des individus capables de travailler main dans la main avec ces nouveaux collaborateurs robotisés.Pour l’entreprise également, le défi à relever est important : quelles tâches assigner aux employés désormais libérés des actions quotidiennes les plus fastidieuses ? Vers quelles tâches à plus haute valeur ajoutée les orienter ? Comment repenser la relation client en réorganisant la part des échanges automatisés et la part laissée à l’humain, qui peut maintenant se consacrer à des enjeux et des comptes plus complexes ? Comment évaluer la performance dans ce nouveau contexte ? Autant de problématiques stratégiques qui nécessiteront une réponse dans les années – voire mois – à venir.

Tout l’enjeu consiste à faciliter cette transition, en augmentant par exemple la flexibilité, les efforts de formation, le système de protection sociale…

Les robots, garants de l’emploi ?

Aider à prendre des notes, écrire des emails sous la dictée, suggérer des contacts, programmer les meetings, lancer un appel téléphonique, prioriser les tâches, gérer les réseaux sociaux… Autant de tâches quotidiennes chronophages qui seront, demain, prises en charges par l’intelligence artificielle.

« L’objectif in fine est d’avoir plus de temps pour soi, pour sa famille, avoir plus d’interactions avec des personnes et prendre du temps pour s’engager dans des activités sociales », expliquait Catherine Simon, présidente et fondatrice d’Innorobo, lors du sommet européen entièrement dédié aux technologies robotiques.

Pourtant, 65 % des Français se disent inquiets par l’autonomie croissante des machines d’après l’Ifop, notamment par son impact sur le marché de l’emploi. Une crainte « qui revient à chaque phase de crise du capitalisme », selon l’historien de l’économie François Jarrige. La robotisation représente finalement la poursuite du processus de mécanisation et d’automatisation entamé depuis la révolution industrielle et qui pourrait à terme fortement abaisser la pénibilité de l’emploi et en préserver la compétitivité.

Un rapport du cabinet de conseil Boston Consulting Group (BCG) démontre que les taux de chômage des pays les plus robotisés (Allemagne, Corée du Sud, Brésil, USA) sont aussi parmi les plus bas ou les plus régulés – l’Allemagne est parvenue à une diminution de 4 % entre 2013 et 2014.

L’apport de la robotique n’aurait donc pas d’impact négatif direct sur l’emploi et permettrait même de relancer certains secteurs en perte de vitesse : les investissements robotiques des industries automobiles allemande et japonaise ont par exemple permis de maintenir leurs positions sur le marché automobile et donc les emplois liés à cette filière. 1 million de robots industriels actuellement en service seraient déjà directement responsables de la création de 3 millions d’emplois selon une étude conduite par Metra Martech, et relayée par l’IFR. Le développement de la robotique dans les 5 prochaines années devrait encore créer 1 million d’emplois qualifiés dans le monde.

La relation au client est réinventée, au même titre que la robotique a révolutionné le processus industriel dans les années 2010 et que le numérique a révolutionné la relation client en BtoC au début des années 2010, c’est aujourd’hui aux entreprises du secteur BtoB de faire leur révolution. Au-delà des métiers, c’est toute la relation aux clients qui doit évoluer. L’entreprise doit donner l’impulsion, en passant par ses salariés, de cette relation client réinventée. L’intelligence artificielle permet aujourd’hui aux entreprises de prendre ce virage et de repenser une relation client plus immédiate, plus directe et plus recentrée au cÅ“ur des problématiques business.

[1] Etude du Conseil d’orientation pour l’emploi (COE), janvier 2017

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