mars 2017

Les League of Legends, Call of Duty et cie touchent un public de plus en plus important en France. Une audience jeune qui fait du secteur une économie en plein boom grâce aux annonceurs.

Deux semaines avant le Salon de l'agriculture, c'est un rassemblement d'un tout autre genre qui se tenait du côté de la Porte de Versailles. Pendant deux jours s'y déroulait la première édition de l'ESWC Winter, un événement 100% e-sport couplant rencontres informelles et compétitions. S'ils n'étaient "que" 8 000 Ã  fouler les allées du hall de l'événement, ils étaient en revanche plus de 2 millions assis derrière leur écran à suivre les meilleurs joueurs mondiaux s'affronter à Call of Duty, un des jeux de tir les plus populaires au monde, selon l'organisateur.

Aux manettes de l'événement, un groupe devenu incontournable sur le Web depuis son rachat par le groupe Fimalac : Webedia. Le média dirigé par Cédric Siré est devenu à force d'acquisitions un poids lourd de l'e-sport. Après le site d'info Jeuxvideo.com racheté 90 millions d'euros en juin 2014 puis, quelques mois plus tard, un autre site, Millenium, Webedia est véritablement passé à la vitesse supérieure en 2016. Il s'est emparé de deux structures phares dans l'Hexagone : Oxent, spécialiste de l'événementiel et société mère de l'ESWC, et Bang Bang Management, une structure de joueurs professionnels. Le groupe s'est également associé au PSG pour lancer sa structure e-sport.
Jusqu'à 1 million d'euros pour une place en 1ère division européenne de League of Legends
Le duo a directement inscrit une de ses équipes en deuxième division européenne d'un des jeux majeurs de la scène, League of Legends. "On parle de 70 000 euros déboursés pour s'octroyer cette place. Pour une place en première division, les tarifs peuvent monter jusqu'à 1 million d'euros", chiffre Mathieu Lacrouts, patron de l'agence de communication Hurrah, spécialisée dans l'e-sport.

Webedia présent partout sauf dans l'édition de jeux

La stratégie de Webedia est limpide : se positionner en un temps record sur tous les maillons de la chaîne de valeur du secteur. Depuis l'organisation des compétitions jusqu'à leur diffusion sur les sites maisons, en passant par la gestion d'équipes qui y participent. "Nous voulions créer un leader au sein de ce marché jusque-là très fragmenté et immature", confirme le patron de la division gaming de Webedia, Cédric Page. Ne lui manque de fait que l'édition de jeux-vidéo. "Pourquoi pas un jour ?", sourit-il.


Un appétit qui s'explique d'abord par les perspectives de croissance qu'offre une activité qui n'est plus cantonnée à quelques geeks reclus dans leur chambre. Les estimations ont beau diverger, elles restent toutes supérieures à plusieurs millions de fans en France. Webedia estime qu'ils sont 7 millions. Un spécialiste du secteur, Newzoo, penche pour un nombre qui oscille entre 2 et 3 millions. "La France est le deuxième marché européen derrière l'Allemagne mais devant le Royaume-Uni", tranche Mathieu Lacrouts.

Toucher les millennials

Forcément de quoi susciter la convoitise des grands annonceurs qui y voient l'opportunité de toucher les 18-35 ans, ces fameux millennials que l'on trouve en masse parmi les pratiquants de l'e-sport. Des annonceurs dont fait partie la FDJ. Son partenariat avec Webedia a abouti à la création d'un circuit professionnel, la FDJ Masters League, et d'un cycle amateur, la FDJ Open Series, qui regroupera une quarantaine de tournois physiques et online. Un site FDJ e-sport est également attendu pour permettre aux joueurs d'étudier les résultats et classements et, bien évidemment, suivre la retransmission assurée par les équipes de Millenium TV. Objectif du champion des jeux de loterie et paris sportifs : s'attirer les faveurs d'un public de jeunes adultes afin de l'amener vers d'autres activités telles que le poker et les paris sportifs.

Tandis que la grande majorité des jeunes se défient des publicités classiques et que les adblockers n'ont jamais été aussi populaires, les marques se voient dans l'obligation de renouveler leur discours. L'e-sport apparait dans cette perspective comme le terrain de jeu idéal. La FDJ participe donc, au même titre qu'un autre partenaire de Webedia, Orange, au développement d'un marché qui se professionnalise à mesure qu'afflue l'argent des sponsors. "Le temps où les meilleures équipes peinent à joindre les deux bouts, en s'appuyant essentiellement sur leurs gains en tournoi, est révolu", constate Mathieu Lacrouts.

Vainqueur du tournoi Call of Duty de l'ESWC Winter, l'équipe US Optic Gaming a par exemple empoché 40 000 dollars. Ce qui reste bien peu par rapport à ce qu'elle gagne en nouant des partenariats. "Le marché a explosé avec l'arrivée des marques mainstream, note Mathieu Lacrouts. Des géants comme Adidas, qui s'est rapproché de l'équipe Vitality, et Audi, partenaire de l'équipe Astralis, y mettent des moyens conséquents."

 "On va réaliser un chiffre d'affaires quatre fois supérieur à nos prévisions lors du premier semestre 2017"

Ce dernier partenariat est notamment estimé à près de 700 000 dollars par an. "Tout dépend de l'attractivité de l'équipe et du positionnement du logo. Le montant variera entre plusieurs centaines de milliers d'euros par an pour être sur la manche du tee-shirt et beaucoup plus pour être sur la casquette ou le sponsor principal du maillot", chiffre Mathieu Lacrouts.
Les marques rebutées par ce ticket d'entrée ont d'autres alternatives. "Nous travaillons avec une marque comme Lion de Nestlé et avons rebondi sur son slogan, 'rugir de plaisir', en invitant les fans les plus bruyants à aller assister à la finale européenne de League of Legends", illustre Mathieu Lacrouts.
Au global, le marché a généré près de 22,4 millions de dollars de revenus en 2016 en France, selon une étude menée par Paypal et le cabinet Superdata. L'e-sport hexagonal pèsera près de 26 millions de dollars dès 2017 et 28,8 d'ici 2018, selon la même étude. Un jackpot pour Webedia. "On va réaliser un chiffre d'affaires quatre fois supérieur à nos prévisions lors du premier semestre 2017", se réjouit Cédric Page.
Le groupe espère même accélérer au cours du second semestre. "L'ambition c'est vraiment d'en faire un produit mainstream en nous appuyant sur notre pool de youtubeurs, Squeezie, Cyprien et consorts." 150 000 personnes ont  regardé en simultané sur Twitch l'émission le Prime à laquelle participait Squeezie.

L'e-sport s'invite en TV

Le phénomène e-sport ne se cantonne d'ailleurs déjà plus au Web. La retransmission des compétitions suscite aujourd'hui la convoitise des chaînes de TV. Mais elles se heurtent à un modèle assez particulier : ici, ce sont les éditeurs de jeux qui ont la main sur les diffusions en tant que producteurs.
Il faut donc que les créateurs d'événements se mettent d'accord avec les éditeurs pour négocier la retransmission sur le Web et en TV. Une gageure. Car les chaînes de TV exigent souvent l'exclusivité, ce qui va à l'encontre des intérêts des éditeurs comme Riot Games (League of Legends), Valve (Dota, Counter Strike) ou Activision (Call of Duty), dont la finalité est de vendre le plus de jeux possible et donc que la compétition soit accessible à un maximum de personnes. Les chaînes télé sont donc souvent obligées de transiger pour suivre le mouvement... Aux Etats-Unis, le groupe Turner a par exemple négocié l'exclusivité de l'eleague en TV linéaire mais laisse diffuser la compétition sur Twitch.
En France aussi le mouvement est enclenché. "Nous avons  lancé une émission avec Bein Sport et nous allons faire des annonces d'émissions sur d'autres chaînes dans les deux mois à venir", prévient Cédric Page. Canal Plus et L'Equipe ont déjà lancé leur émission dédiée à l'e-sport. Mais l'éditeur du quotidien sportif ne compte pas aller beaucoup plus loin. Selon son directeur général, Cyril Linette, la discipline est davantage intéressante à suivre sur Internet. "L'e-sport est un produit événementiel, pas sûr que ce soit un produit TV", a-t-il expliqué lors d'un déjeuner organisé par l'Association des journalistes médias (AJM).

Production, distribution et promotion de contenus…. Voici les outils incontournables pour répondre aux attentes de votre communauté de clients et prospects.

Plus que jamais, le marketing est digital, multicanal et surtout temps réel. Les points de contacts avec le consommateur se multiplient et les opportunités de prise de parole aussi. Un défi pour le marketeur qui doit apprendre à jongler entre les différents canaux de communication et être à l'écoute de ses clients, en ayant une oreille partout ! Heureusement, il peut compter dans son quotidien sur des outils de plus en plus aboutis. Le JDN a sélectionné ceux qui doivent être connus de tout bon marketeur.

SEM Rush pour votre SEM

Le choix des mots clés sur lesquels vous allez vous positionner est bien évidemment crucial pour le succès de votre entreprise online. Qu'il s'agisse de gagner en notoriété ou de driver du trafic vers votre site dans une perspective d'acquisition. Vous devez identifier les "entrées" sur lesquelles il est le plus judicieux de vous positionner : parce qu'elles génèrent un volume de requêtes intéressant, des taux de clic plus importants que la moyenne ou parce que la concurrence est plutôt faible et les CPC peu élevés. Autant d'informations que vous mettrez en relief grâce à l'utilisation d'un outil comme SEM Rush. La solution existe dans deux versions, moyennant 69,95 ou 149 dollars par mois.
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Unbounce pour vos landing pages

Unbounce est une plateforme payante (que vous pouvez tester gratuitement pendant un mois) qui permet de créer de manière très intuitive, en drag & drop, vos landing pages. C'est le nerf de la guerre pour les entreprises qui sont dans une perspective d'acquisition de leads. A vous de choisir le format le plus adapté au desktop, au mobile ou à la tablette, en vous appuyant sur un template que vous pourrez ensuite customiser. Unbounce embarque une fonctionnalité d'A/B testing qui vous permettra d'identifier la version qui marche le mieux.
Pour vérifier l'efficacité de votre landing pages, vous ne devez pas hésiter à connecter votre compte Google Analytics à l'outil afin de suivre le nombre de conversions obtenues. Coût de la solution : entre 49 et 199 dollars par mois.
En savoir plus sur Unbounce

 Mailchimp pour vos campagnes d'emailing

Qu'il s'agisse de communiquer sur vos actualités, proposer du contenu ou faire part de vos dernières promotions, l'emailing reste l'un des leviers les plus sûrs pour garder le contact avec votre base de données clients et prospects.
Mailchimp vous permet de créer des newsletters à l'aide de templates et d'en automatiser les envois. Vous pouvez également créer des ponts vers les réseaux sociaux et suivre les statistiques de vos campagnes.
En savoir plus sur Mailchimp

Buzzsumo pour votre stratégie de contenus

A l'ère de l'inbound marketing, il est devenu indispensable pour les marques de poster du contenu de qualité. D'autant qu'avec la démocratisation des adblockers les campagnes pub ont de plus en plus de mal à passer. Avec ce Google Trends des réseaux sociaux, vous serez à même d'identifier les contenus et sujets les plus partagés sur Facebook, Twitter, LinkedIn et autres plateformes sociales. Autant d'opportunités de prise de parole pour votre marque. Buzzsumo vous permet également de cerner quels sont les influenceurs les plus importants de votre secteur. L'outil vous permet aussi de sauvegarder certaines recherches, ou même d'exporter les données au format CSV ou Excel. La solution est proposée à plusieurs tarifs allant de 79 Ã  559 dollars par mois.
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ConvertPlug pour la récolte d'opt-in

Ce plugin va vous aider à créer des pop-up attrayants qui font office de formulaire d'inscription à une newsletter et peuvent s'afficher, selon votre souhait, au milieu de l'écran, au sein de la barre de navigation ou à toute autre position. Une fois cette position sélectionnée, il vous reste à choisir un template, à le customiser et à choisir le timing de son apparition. Avec, bien évidemment la possibilité de faire de l'A/B testing.
En savoir plus sur Convertplug

Zoom.us pour vos vidéoconférences

Zoom.us est un service de vidéoconférence dans le cloud qui a le grand avantage de fonctionner depuis un appareil mobile. Vous pourrez en effet installer l'application sur iPhone et iPad, en plus de Windows et Mac. Une solution très pratique pour organiser des réunions à la volée avec quelques collaborateurs. L'éditeur a par ailleurs sorti la version 4.0 de sa plateforme vidéo BtoB permettant de connecter jusqu'à 500 participants en vidéo (pour des connexions depuis des ordinateurs).
Le service est gratuit lorsqu'il n'est utilisé qu'en one-to-one et payant dès qu'il concerne des groupes. Plusieurs formules sont proposées entre 14,99 et 19,99 dollars par mois. Zoom.us vient de boucler une levée de fonds de 100 millions de dollars.
En savoir plus sur Zoom.us

Intercom pour la relation client

Autre service qui a récemment fait l'actualité avec une levée de 50 millions de dollars, Intercom est une suite CRM dans le cloud qui vise avant tout à piloter au mieux les conversations avec votre base de clients. Qu'il s'agisse d'interagir avec les visiteurs d'un site Web via un pop-up de chat, d'onboarder votre base de données pour envoyer des emails ou des push ciblés ou obtenir des retours des clients via un système de commentaires.
Intercom commercialise ses offres à travers des abonnements mensuels et revendique plus de 10 000 clients payants dans le monde, parmi lesquels plusieurs grands comptes comme IBM, Yahoo! ou encore Shopify.
En savoir plus sur Intercom

Eventbrite pour l'organisation d'événements

Eventbrite est un outil planification d'événements tout en un qui vous permet de créer, promouvoir et gérer facilement vos événements. Entrez toutes les infos sur votre événement, choisissez vos types de billets et votre page est prête.
Il vous suffit ensuite d'inviter vos contacts à votre événement et si vous le souhaitez de toucher un nouveau public avec les outils promotionnels de la solution. Le jour J, vous pourrez scanner les billets à l'entrée. Le service est gratuit si votre événement l'est aussi.
En savoir plus sur Eventbrite

La transformation numérique des entreprises est souvent l'occasion pour passer au Cloud. Une opportunité à saisir pour améliorer la performance de l'ensemble de l'entreprise.

En 2017, la gestion des données est plus que jamais au centre des enjeux des entreprises. D'une part, l'évolution des systèmes d'information doit favoriser l'exploitation des données critiques pour soutenir la transformation digitale de l'entreprise. D'autre part, les directions des systèmes d'Information mais aussi les directions métiers doivent prendre des orientations stratégiques qui concilient sécurité, agilité, évolutivité, efficacité opérationnelle et maîtrise budgétaire.

Le bon choix des applications est structurant

Pour répondre à ces enjeux, les entreprises souhaitent faire évoluer leurs applications vers le Cloud. Le changement d'environnement SI constitue une opportunité pour repenser l'organisation de la gestion des données et homogénéiser les outils. Cette approche facilite l'exploitation en temps réel des données communes entre différentes entités. Le choix d'outils communs rationalise également la gestion de la DSI. Le Cloud permet d'externaliser certaines prestations afin que les équipes internes se concentrent sur les besoins des différentes entités et sur la gouvernance globale du SI. La gestion est rationalisée par la focalisation de la DSI sur les compétences métiers, les autres compétences étant confiées à des prestataires.
Pour réussir la mise en œuvre de changement de l'environnement informatique, le bon choix des applications est structurant. Converger vers des outils communs doit se faire en sélectionnant des applications qui garantissent performance, scalabité et sécurité. Dans un contexte où l'environnement applicatif de l'entreprise repose principalement sur des solutions Microsoft, il sera évident de déployer des solutions de gestion des données et d'applications intelligentes autour de la solution SQL Server. En faisant ce choix, la société BIC a obtenu des gains de performances estimés à environ 30%, ainsi qu'une réduction des coûts en maintenance et exploitation.

Savoir saisir l'opportunité pour repenser son organisation

Le passage à une solution d'infrastructure Cloud doit être une opportunité pour repenser son organisation en y intégrant un partenaire de confiance qui saura apporter les services et les compétences complémentaires : conseils (migration vers le Cloud des données métiers critiques), gestion de l'infrastructure (sécurité, performance, disponibilité...), gestion des applications non gérées en interne (middleware, OS, base de données...), services de haute disponibilité (PCA ou PRA), flexibilité des coûts selon l'usage. La MAE, numéro un de l'assurance scolaire, avait besoin d'une infrastructure adaptée pour absorber les pics de souscription au moment de la rentrée. La MAE a choisi Orange pour la sécurité de sa plateforme Flexible Computing mais aussi pour l'accompagnement au quotidien.
Pour en savoir plus, les experts Orange Cloud for Business et Microsoft croisent leur vision sur la gestion des données critiques dans le Cloud : découvrez la Vidéo.

LKM Web Solution

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