2017

Besoin de crédibiliser un message de marque ou de faire du ciblage d'audience ? Les annonceurs adaptent le choix de leur support à leurs objectifs de communication.

En France, plus de la moitié du marché display est généré par les réseaux sociaux. Facebook et consorts sont devenus des plateformes de communication privilégiées pour les marques. Dans cette perspective, l'arbitrage entre médias traditionnels et médias sociaux est devenu important pour les annonceurs. Les premiers ont les faveurs des marques lorsqu'il s'agit de crédibiliser un message (41% des répondants), faire connaître une marque (40%) ou donner confiance dans la marque (32%) selon un sondage Ifop compilé ici dans une infographie réalisée par notre partenaire Statista.


A l'inverse, lorsqu'il s'agit de toucher une cible en affinité avec la marque, les médias sociaux emportent alors 73% des suffrages. Idem, pour donner l'image d'une marque innovante, avec 51% de préférence donnée aux médias sociaux.
Statista Ã©dite un portail d'études et de statistiques provenant de plus de 18 000 sources.

Infographie : moins de 20% des Français croient encore les médias sociaux

Les médias sociaux sont devenus un des principaux relais d'informations. Mais les internautes européens ne les trouvent pas fiables pour autant.

La responsable du développement d'Instagram en Europe du Sud venait évoquer les dernières actualités de la filiale de Facebook et notamment l'organisation d'un salon dédié aux Instapreneurs du côté du Carreau du Temple. 

Responsable du développement de la marque Instagram en Europe du Sud, Julie Pellet, était l'invitée de l'émission #Media, diffusée en direct sur le JDN, mercredi à 12h30, réalisée en partenariat avec CB News.
Parmi les actualités de la filiale de partage de photos de Facebook, l'inauguration du tout premier salon grand public des Instapreneurs le 17 juin prochain à Paris au Carreau du Temple. une cinquantaine d'entrepreneurs, venus de toute la France à la rencontre de leur communauté. "De plus en plus d'entreprises ont recours à notre plateforme pour faire découvrir leur marque et engager avec leur communauté", explique-t-elle. Au programme : quatre conférences déclinées autour du made in France, des jeunes entrepreneurs, les entrepreneuses et les entrepreneurs qui ont transformé leur passion en business.



Plateforme de découverte de contenus et produits, Instagram permet de driver du trafic vers le site Web ou le magasin, via du drive-to-store. "Nous essayons d'innover sur le parcours utilisateur au sein du mobile plus que via le paiement," explique Julie Pellet. Et de citer dans cette perspective le test mené avec Instagram Shopping aux Etats-Unis. Une fonctionnalité qui permet aux marques de taguer jusqu'à 5 produits sur un contenu photo. "L'utilisateur qui clique sur un tag atterrit sur une landing page avec plus d'informations relatives au produit et un lien permettant d'acheter le produit au sein d'un espace dédié", détaille Julie Pellet. Le lancement à l'international interviendra une fois que la plateforme aura assez de recul sur la réussite du dispositif sur le sol américain.

Une certitude, l'arrivée du bouton "acheter" au sein d'Instagram n'est pas une priorité. "Nous pensons avoir plus de valeur ajoutée dans l'amélioration de la considération d'un produit que dans son achat."

En juillet 2017, l’Autorité de la Concurrence dévoilera les résultats d’une enquête attendue de pieds fermes par les annonceurs et sites média qui vise à analyser les conditions d’exploitation des données dans le secteur de la publicité en ligne

En effet, l’Autorité de la Concurrence prévoit d’étudier 3 points précis : les problématiques de définition des marchés pertinents, les questions de pouvoir de marché des différentes catégories d’acteur et enfin, les pratiques commerciales des acteurs et leurs conditions d’accès aux données. Les acteurs du marché de la publicité en ligne doivent donc s’attendre à voir des changements survenir qui vont les contraindre à revoir l’utilisation qu’ils font des données des internautes.

L’importance vitale de la data pour la publicité en ligne
Les marketeurs ont très clairement besoin de se nourrir des données des internautes afin de cibler au mieux leur offre publicitaire en fonction de la demande. Les données doivent leur servir à mieux connaître leurs clients mais aussi leurs prospects. Cependant, étant donné le fort mécontentement des internautes par rapport à la publicité (59% des Français jugent que la publicité sur les réseaux sociaux est mal ciblée d’après une étude Ifop), l’utilisation des données est-elle faite judicieusement ? Le battage publicitaire n’aide indéniablement pas les internautes à avoir confiance dans les marques.

Et pourtant, si les données étaient effectivement utilisées à bon escient, les internautes pourraient avoir accès à du contenu en adéquation avec leurs attentes sans se retrouver face à de la publicité qui n’a aucun lien avec leurs centres d’intérêt.

Comment redorer le blason de la publicité et faire en sorte que la data soit utilisée avec parcimonie et justesse ? Tel est le challenge que les annonceurs et sites média vont devoir relever avec les changements imminents de l’Autorité de la Concurrence. L’humain doit être replacé au cÅ“ur des enjeux du marché publicitaire au détriment d’une culture parfois trop ROIste. Evitons de voir les publicités disparaitre du paysage digital !

Quel devrait être le juste milieu de l’exploitation des données ?
La crainte des internautes vient bien évidemment du fait qu’ils pensent être surveillés et que les acteurs publicitaires et autres dépassent la ligne du droit au respect de la vie privée.

Afin d’établir une relation de confiance entre les internautes et les différents acteurs qui collectent des informations sur eux, il serait judicieux d’adopter un comportement transparent sur l’utilisation de leurs données via différents leviers :

Informer d’entrée de jeu que les informations qui vont être collectées et exploitées sur les internautes ont un but bienveillant : il faut expliquer aux internautes les avantages qu’ils peuvent tirer en acceptant de fournir leurs données. Une charte explicative et détaillée devrait leur être communiqué afin qu’ils connaissent de A à Z les tenants et les aboutissants de la démarche de cette collecte.

Garantir l’anonymat des données des utilisateurs : les acteurs du web devraient se limiter aux critères suivants : le sexe, la situation familiale, la tranche d’âge, la catégorie socio-professionnelle et les centres d’intérêt. Le nom, prénom, adresse et numéro de téléphone ne devraient jamais être exploitées. Ces informations sont trop intrusives et n’ont tout simplement aucun intérêt. Il est indispensable que les internautes sachent quelles informations sont collectées, plutôt que de laisser peser le doute sur la nature des informations.

Toujours offrir la possibilité aux internautes de s’opposer à la collecte des données et de respecter ce droit immuable : la possibilité pour un internaute d’empêcher un tiers de collecter des informations sur sa personne devrait toujours être mis en avant et présenté de manière très clair sans embrumer son esprit. L’internaute n’est pas dupe. Il a conscience qu’en s’inscrivant sur de nombreux réseaux sociaux ses informations personnelles sont utilisées contre son gré à des fins publicitaires. Il est indispensable que les acteurs fassent preuve de davantage de transparence sur ce point clé.

Pour bien réussir en sa vie professionnelle, il est nécessaire de posséder des compétences et des soft skills. Mais la personnalité du salarié doit également être en adéquation avec celle de son entreprise.

L’organisation idéale d’une entreprise pourrait être illustrée par un exemple simple : une équipe de rugby. Des profils différents mais complémentaires où chaque poste a son importance et où chaque joueur endosse son rôle en l’englobant dans un travail collectif. Chacun donne tout de sa personne avec comme intérêt premier, celui du groupe et doit savoir pourquoi il fait partie de l’équipe et ce qu’il y apporte. Il est donc fondamental pour une entreprise de pouvoir bien identifier ses futurs collaborateurs et de faire de la personnalité, un élément-clé du recrutement pour pouvoir s’assurer de mettre la bonne personne à la bonne place.

Favoriser la diversité
En axant ses critères de recrutement sur la personnalité et les motivations du candidat, l’entreprise ouvre son champ des possibles en donnant sa chance à chacun et se donnant à elle-même aussi la possibilité de tomber sur une perle rare peu repérable à la vue du simple CV.

Cela offre donc la possibilité aux entreprises de recruter des profils différents et complémentaires pour diversifier leurs équipes et optimiser l’intelligence collective. C’est également un bon remède contre l’effet de “clonage” en s’entourant de personnes au parcours différents et dont les traits de personnalité se conjugueraient davantage avec chaque poste. Mettre la personnalité au cÅ“ur du recrutement, c’est donc l’opportunité de faire entrer dans les processus de sélection des profils en or aux parcours en dents de scie souvent trop boudés des recruteurs. Et pour le candidat, c’est l’occasion de  trouver simplement une entreprise qui lui correspond et qui pourrait exploiter son potentiel dans son entièreté.
"Les manières préférentielles d'être et d'opérer dans le monde – la personnalité – coordonnées avec les motivations et les capacités d'un individu aident à situer, d'une façon futée, une personne dans l'espace des métiers ou de postes au travail. Optimiser le « fit » augmente la probabilité du bien être au travail et d'accomplissement professionnel"Todd Lubart, Professeur des universités, Directeur du Laboratoire Adaptations Travail-Individu à l'Université Paris Descartes

Se sentir bien au travail
Au travail comme ailleurs, le fait de se sentir bien, à l’aise et utile donne des ailes. Ainsi, un employé qui est intéressé par son travail, qui arrive à maintenir un bon équilibre entre sa vie professionnelle et sa vie personnelle (et donc à préserver sa santé), qui a de bonnes relations avec ses collègues et qui travaille dans une bonne ambiance, sera d’autant plus productif.
Cela semble un dessein utopique. Pourtant, c’est grandement réalisable et les entreprises le comprennent de plus en plus  en se rendant compte qu’il existe bel et bien une corrélation entre la réussite d’une entreprise et le bien-être de ses employés. C’est pourquoi les recruteurs s’intéressent davantage au lien entre le candidat et l’entreprise tissé par leurs valeurs communes. Comme dans une famille, une bande de copains ou une équipe sportive, les collaborateurs doivent avoir une histoire commune, un leitmotiv commun et des aspirations individuelles qui ne se heurtent pas.

"Lorsqu’il y a un fit entre un candidat et l’employeur, ce dernier peut compter sur l’employé non seulement parce que les compétences de ce dernier sont écrites sur un CV et mises en scène dans une lettre de motivation mais aussi parce qu’il existe un lien entre le candidat/ employé et le recruteur / employeur à travers sa personnalité et les valeurs qu’ils partagent. Du sens, donc, mais aussi du lien".
(Etude “Actifs et recrutement : trouver l’emploi qui me correspond” du CSA en collaboration avec Monkey tie - Avril 2014).
Plus que du bon sens, prendre le temps de s’intéresser aux qualités humaines d’un candidat est également une garantie de performance et de productivité pour l’entreprise qui s’assure de la pérennité de ses talents et de leur épanouissement professionnel.

L’intelligence artificielle s’illustre aujourd’hui au quotidien et se déploie rapidement dans la plupart des secteurs d’activités, bousculant ainsi les expertises humaines en entreprise.

Si un emploi sur deux devrait s’en trouver transformé(1), l’intelligence artificielle ne représente pour autant pas une menace pour ces métiers, qui devraient être redirigés vers des tâches moins répétitives et à plus forte valeur ajoutée. Selon une étude de PwC conduite en mars 2017, 70 % des métiers de l’énergie et 65 % des métiers de la consommation pourraient être automatisés via l’intelligence artificielle.L’arrivée de cette nouvelle technologie implique un changement dans la chaîne de valeur et, si elle ouvre la voie à de nouvelles compétences – comme par exemple la cybersécurité – elle représente aussi un défi majeur en termes d’adaptation des compétences et une véritable opportunité pour l’évolution des métiers. Ce défi, il revient à nous, dirigeants et managers, de le relever pour accompagner nos équipes dans cette profonde mutation : vaincre les peurs, accueillir l’innovation, transformer les postes de travail, former les équipes.Une opportunité plus qu’une menaceL’adoption de robots et d’intelligence artificielle pourrait booster la productivité de 30 % dans les entreprises.Un argument de poids dans l’adoption de ces technologies, qui représentent un bouleversement majeur pour l’emploi dans l’adaptation des compétences mais également dans l’évolution des tâches quotidiennes de chaque métier. Une étape qui nécessite une importante phase de conduite du changement au sein des entreprises, pour accompagner les métiers concernés et aborder cette transition avec sérénité.En effet, la machine permet dès aujourd’hui à l’homme de prendre de nouvelles responsabilités, en travaillant par exemple à l’identification des tâches candidates à l’automatisation. Certaines tâches chronophages et abrutissantes peuvent ainsi d’ores et déjà être éliminées : les échanges avec le client les plus simples à traiter, comme les demandes de duplicata de facture dans le cas d’un litige, sont identifiées par la machine, qui répond automatiquement et en temps réel. L’entreprise gagne en vélocité – la machine étant bien plus réactive que l’homme – ainsi qu’en satisfaction client : le taux d’exactitude de la réponse augmente, la relation client s’en trouve donc améliorée.Cette démarche de co-working est nécessaire à préparer le changement (pertinence, adoption, adaptation).L’enjeu : faciliter la transitionAujourd’hui, l’intelligence artificielle en est à sa première phase de développement : l’intelligence dite « assistée ». Elle permet d’automatiser des tâches répétitives et, bien qu’elle ne révolutionne pas encore la nature des tâches en elle-même, s’enrichit et apprend via des algorithmes de Machine Learning. Demain, l’intelligence « augmentée » permettra de faire évoluer les tâches et d’échanger avec la machine directement, pour finalement parvenir à une intelligence « autonome », où les machines apprendront de façon continue pour automatiser la prise de décisions (comme par exemple dans le cas des véhicules autonomes ou des investissements intelligents).Les salariés 2.0, qui travaillent d’ores et déjà au quotidien avec l’intelligence artificielle, voient une occasion en or s’offrir à eux : celle d’apprendre à maîtriser cette technologie dès ses premiers pas, et d’en suivre l’évolution phase par phase. Une opportunité qui se transformera en véritable avantage concurrentiel lorsque l’I.A. sera devenue monnaie courante en entreprise et que les structures rechercheront des individus capables de travailler main dans la main avec ces nouveaux collaborateurs robotisés.Pour l’entreprise également, le défi à relever est important : quelles tâches assigner aux employés désormais libérés des actions quotidiennes les plus fastidieuses ? Vers quelles tâches à plus haute valeur ajoutée les orienter ? Comment repenser la relation client en réorganisant la part des échanges automatisés et la part laissée à l’humain, qui peut maintenant se consacrer à des enjeux et des comptes plus complexes ? Comment évaluer la performance dans ce nouveau contexte ? Autant de problématiques stratégiques qui nécessiteront une réponse dans les années – voire mois – à venir.

Tout l’enjeu consiste à faciliter cette transition, en augmentant par exemple la flexibilité, les efforts de formation, le système de protection sociale…

Les robots, garants de l’emploi ?

Aider à prendre des notes, écrire des emails sous la dictée, suggérer des contacts, programmer les meetings, lancer un appel téléphonique, prioriser les tâches, gérer les réseaux sociaux… Autant de tâches quotidiennes chronophages qui seront, demain, prises en charges par l’intelligence artificielle.

« L’objectif in fine est d’avoir plus de temps pour soi, pour sa famille, avoir plus d’interactions avec des personnes et prendre du temps pour s’engager dans des activités sociales », expliquait Catherine Simon, présidente et fondatrice d’Innorobo, lors du sommet européen entièrement dédié aux technologies robotiques.

Pourtant, 65 % des Français se disent inquiets par l’autonomie croissante des machines d’après l’Ifop, notamment par son impact sur le marché de l’emploi. Une crainte « qui revient à chaque phase de crise du capitalisme », selon l’historien de l’économie François Jarrige. La robotisation représente finalement la poursuite du processus de mécanisation et d’automatisation entamé depuis la révolution industrielle et qui pourrait à terme fortement abaisser la pénibilité de l’emploi et en préserver la compétitivité.

Un rapport du cabinet de conseil Boston Consulting Group (BCG) démontre que les taux de chômage des pays les plus robotisés (Allemagne, Corée du Sud, Brésil, USA) sont aussi parmi les plus bas ou les plus régulés – l’Allemagne est parvenue à une diminution de 4 % entre 2013 et 2014.

L’apport de la robotique n’aurait donc pas d’impact négatif direct sur l’emploi et permettrait même de relancer certains secteurs en perte de vitesse : les investissements robotiques des industries automobiles allemande et japonaise ont par exemple permis de maintenir leurs positions sur le marché automobile et donc les emplois liés à cette filière. 1 million de robots industriels actuellement en service seraient déjà directement responsables de la création de 3 millions d’emplois selon une étude conduite par Metra Martech, et relayée par l’IFR. Le développement de la robotique dans les 5 prochaines années devrait encore créer 1 million d’emplois qualifiés dans le monde.

La relation au client est réinventée, au même titre que la robotique a révolutionné le processus industriel dans les années 2010 et que le numérique a révolutionné la relation client en BtoC au début des années 2010, c’est aujourd’hui aux entreprises du secteur BtoB de faire leur révolution. Au-delà des métiers, c’est toute la relation aux clients qui doit évoluer. L’entreprise doit donner l’impulsion, en passant par ses salariés, de cette relation client réinventée. L’intelligence artificielle permet aujourd’hui aux entreprises de prendre ce virage et de repenser une relation client plus immédiate, plus directe et plus recentrée au cÅ“ur des problématiques business.

[1] Etude du Conseil d’orientation pour l’emploi (COE), janvier 2017

Les League of Legends, Call of Duty et cie touchent un public de plus en plus important en France. Une audience jeune qui fait du secteur une économie en plein boom grâce aux annonceurs.

Deux semaines avant le Salon de l'agriculture, c'est un rassemblement d'un tout autre genre qui se tenait du côté de la Porte de Versailles. Pendant deux jours s'y déroulait la première édition de l'ESWC Winter, un événement 100% e-sport couplant rencontres informelles et compétitions. S'ils n'étaient "que" 8 000 Ã  fouler les allées du hall de l'événement, ils étaient en revanche plus de 2 millions assis derrière leur écran à suivre les meilleurs joueurs mondiaux s'affronter à Call of Duty, un des jeux de tir les plus populaires au monde, selon l'organisateur.

Aux manettes de l'événement, un groupe devenu incontournable sur le Web depuis son rachat par le groupe Fimalac : Webedia. Le média dirigé par Cédric Siré est devenu à force d'acquisitions un poids lourd de l'e-sport. Après le site d'info Jeuxvideo.com racheté 90 millions d'euros en juin 2014 puis, quelques mois plus tard, un autre site, Millenium, Webedia est véritablement passé à la vitesse supérieure en 2016. Il s'est emparé de deux structures phares dans l'Hexagone : Oxent, spécialiste de l'événementiel et société mère de l'ESWC, et Bang Bang Management, une structure de joueurs professionnels. Le groupe s'est également associé au PSG pour lancer sa structure e-sport.
Jusqu'à 1 million d'euros pour une place en 1ère division européenne de League of Legends
Le duo a directement inscrit une de ses équipes en deuxième division européenne d'un des jeux majeurs de la scène, League of Legends. "On parle de 70 000 euros déboursés pour s'octroyer cette place. Pour une place en première division, les tarifs peuvent monter jusqu'à 1 million d'euros", chiffre Mathieu Lacrouts, patron de l'agence de communication Hurrah, spécialisée dans l'e-sport.

Webedia présent partout sauf dans l'édition de jeux

La stratégie de Webedia est limpide : se positionner en un temps record sur tous les maillons de la chaîne de valeur du secteur. Depuis l'organisation des compétitions jusqu'à leur diffusion sur les sites maisons, en passant par la gestion d'équipes qui y participent. "Nous voulions créer un leader au sein de ce marché jusque-là très fragmenté et immature", confirme le patron de la division gaming de Webedia, Cédric Page. Ne lui manque de fait que l'édition de jeux-vidéo. "Pourquoi pas un jour ?", sourit-il.


Un appétit qui s'explique d'abord par les perspectives de croissance qu'offre une activité qui n'est plus cantonnée à quelques geeks reclus dans leur chambre. Les estimations ont beau diverger, elles restent toutes supérieures à plusieurs millions de fans en France. Webedia estime qu'ils sont 7 millions. Un spécialiste du secteur, Newzoo, penche pour un nombre qui oscille entre 2 et 3 millions. "La France est le deuxième marché européen derrière l'Allemagne mais devant le Royaume-Uni", tranche Mathieu Lacrouts.

Toucher les millennials

Forcément de quoi susciter la convoitise des grands annonceurs qui y voient l'opportunité de toucher les 18-35 ans, ces fameux millennials que l'on trouve en masse parmi les pratiquants de l'e-sport. Des annonceurs dont fait partie la FDJ. Son partenariat avec Webedia a abouti à la création d'un circuit professionnel, la FDJ Masters League, et d'un cycle amateur, la FDJ Open Series, qui regroupera une quarantaine de tournois physiques et online. Un site FDJ e-sport est également attendu pour permettre aux joueurs d'étudier les résultats et classements et, bien évidemment, suivre la retransmission assurée par les équipes de Millenium TV. Objectif du champion des jeux de loterie et paris sportifs : s'attirer les faveurs d'un public de jeunes adultes afin de l'amener vers d'autres activités telles que le poker et les paris sportifs.

Tandis que la grande majorité des jeunes se défient des publicités classiques et que les adblockers n'ont jamais été aussi populaires, les marques se voient dans l'obligation de renouveler leur discours. L'e-sport apparait dans cette perspective comme le terrain de jeu idéal. La FDJ participe donc, au même titre qu'un autre partenaire de Webedia, Orange, au développement d'un marché qui se professionnalise à mesure qu'afflue l'argent des sponsors. "Le temps où les meilleures équipes peinent à joindre les deux bouts, en s'appuyant essentiellement sur leurs gains en tournoi, est révolu", constate Mathieu Lacrouts.

Vainqueur du tournoi Call of Duty de l'ESWC Winter, l'équipe US Optic Gaming a par exemple empoché 40 000 dollars. Ce qui reste bien peu par rapport à ce qu'elle gagne en nouant des partenariats. "Le marché a explosé avec l'arrivée des marques mainstream, note Mathieu Lacrouts. Des géants comme Adidas, qui s'est rapproché de l'équipe Vitality, et Audi, partenaire de l'équipe Astralis, y mettent des moyens conséquents."

 "On va réaliser un chiffre d'affaires quatre fois supérieur à nos prévisions lors du premier semestre 2017"

Ce dernier partenariat est notamment estimé à près de 700 000 dollars par an. "Tout dépend de l'attractivité de l'équipe et du positionnement du logo. Le montant variera entre plusieurs centaines de milliers d'euros par an pour être sur la manche du tee-shirt et beaucoup plus pour être sur la casquette ou le sponsor principal du maillot", chiffre Mathieu Lacrouts.
Les marques rebutées par ce ticket d'entrée ont d'autres alternatives. "Nous travaillons avec une marque comme Lion de Nestlé et avons rebondi sur son slogan, 'rugir de plaisir', en invitant les fans les plus bruyants à aller assister à la finale européenne de League of Legends", illustre Mathieu Lacrouts.
Au global, le marché a généré près de 22,4 millions de dollars de revenus en 2016 en France, selon une étude menée par Paypal et le cabinet Superdata. L'e-sport hexagonal pèsera près de 26 millions de dollars dès 2017 et 28,8 d'ici 2018, selon la même étude. Un jackpot pour Webedia. "On va réaliser un chiffre d'affaires quatre fois supérieur à nos prévisions lors du premier semestre 2017", se réjouit Cédric Page.
Le groupe espère même accélérer au cours du second semestre. "L'ambition c'est vraiment d'en faire un produit mainstream en nous appuyant sur notre pool de youtubeurs, Squeezie, Cyprien et consorts." 150 000 personnes ont  regardé en simultané sur Twitch l'émission le Prime à laquelle participait Squeezie.

L'e-sport s'invite en TV

Le phénomène e-sport ne se cantonne d'ailleurs déjà plus au Web. La retransmission des compétitions suscite aujourd'hui la convoitise des chaînes de TV. Mais elles se heurtent à un modèle assez particulier : ici, ce sont les éditeurs de jeux qui ont la main sur les diffusions en tant que producteurs.
Il faut donc que les créateurs d'événements se mettent d'accord avec les éditeurs pour négocier la retransmission sur le Web et en TV. Une gageure. Car les chaînes de TV exigent souvent l'exclusivité, ce qui va à l'encontre des intérêts des éditeurs comme Riot Games (League of Legends), Valve (Dota, Counter Strike) ou Activision (Call of Duty), dont la finalité est de vendre le plus de jeux possible et donc que la compétition soit accessible à un maximum de personnes. Les chaînes télé sont donc souvent obligées de transiger pour suivre le mouvement... Aux Etats-Unis, le groupe Turner a par exemple négocié l'exclusivité de l'eleague en TV linéaire mais laisse diffuser la compétition sur Twitch.
En France aussi le mouvement est enclenché. "Nous avons  lancé une émission avec Bein Sport et nous allons faire des annonces d'émissions sur d'autres chaînes dans les deux mois à venir", prévient Cédric Page. Canal Plus et L'Equipe ont déjà lancé leur émission dédiée à l'e-sport. Mais l'éditeur du quotidien sportif ne compte pas aller beaucoup plus loin. Selon son directeur général, Cyril Linette, la discipline est davantage intéressante à suivre sur Internet. "L'e-sport est un produit événementiel, pas sûr que ce soit un produit TV", a-t-il expliqué lors d'un déjeuner organisé par l'Association des journalistes médias (AJM).

Production, distribution et promotion de contenus…. Voici les outils incontournables pour répondre aux attentes de votre communauté de clients et prospects.

Plus que jamais, le marketing est digital, multicanal et surtout temps réel. Les points de contacts avec le consommateur se multiplient et les opportunités de prise de parole aussi. Un défi pour le marketeur qui doit apprendre à jongler entre les différents canaux de communication et être à l'écoute de ses clients, en ayant une oreille partout ! Heureusement, il peut compter dans son quotidien sur des outils de plus en plus aboutis. Le JDN a sélectionné ceux qui doivent être connus de tout bon marketeur.

SEM Rush pour votre SEM

Le choix des mots clés sur lesquels vous allez vous positionner est bien évidemment crucial pour le succès de votre entreprise online. Qu'il s'agisse de gagner en notoriété ou de driver du trafic vers votre site dans une perspective d'acquisition. Vous devez identifier les "entrées" sur lesquelles il est le plus judicieux de vous positionner : parce qu'elles génèrent un volume de requêtes intéressant, des taux de clic plus importants que la moyenne ou parce que la concurrence est plutôt faible et les CPC peu élevés. Autant d'informations que vous mettrez en relief grâce à l'utilisation d'un outil comme SEM Rush. La solution existe dans deux versions, moyennant 69,95 ou 149 dollars par mois.
En savoir plus sur SEM Rush

Unbounce pour vos landing pages

Unbounce est une plateforme payante (que vous pouvez tester gratuitement pendant un mois) qui permet de créer de manière très intuitive, en drag & drop, vos landing pages. C'est le nerf de la guerre pour les entreprises qui sont dans une perspective d'acquisition de leads. A vous de choisir le format le plus adapté au desktop, au mobile ou à la tablette, en vous appuyant sur un template que vous pourrez ensuite customiser. Unbounce embarque une fonctionnalité d'A/B testing qui vous permettra d'identifier la version qui marche le mieux.
Pour vérifier l'efficacité de votre landing pages, vous ne devez pas hésiter à connecter votre compte Google Analytics à l'outil afin de suivre le nombre de conversions obtenues. Coût de la solution : entre 49 et 199 dollars par mois.
En savoir plus sur Unbounce

 Mailchimp pour vos campagnes d'emailing

Qu'il s'agisse de communiquer sur vos actualités, proposer du contenu ou faire part de vos dernières promotions, l'emailing reste l'un des leviers les plus sûrs pour garder le contact avec votre base de données clients et prospects.
Mailchimp vous permet de créer des newsletters à l'aide de templates et d'en automatiser les envois. Vous pouvez également créer des ponts vers les réseaux sociaux et suivre les statistiques de vos campagnes.
En savoir plus sur Mailchimp

Buzzsumo pour votre stratégie de contenus

A l'ère de l'inbound marketing, il est devenu indispensable pour les marques de poster du contenu de qualité. D'autant qu'avec la démocratisation des adblockers les campagnes pub ont de plus en plus de mal à passer. Avec ce Google Trends des réseaux sociaux, vous serez à même d'identifier les contenus et sujets les plus partagés sur Facebook, Twitter, LinkedIn et autres plateformes sociales. Autant d'opportunités de prise de parole pour votre marque. Buzzsumo vous permet également de cerner quels sont les influenceurs les plus importants de votre secteur. L'outil vous permet aussi de sauvegarder certaines recherches, ou même d'exporter les données au format CSV ou Excel. La solution est proposée à plusieurs tarifs allant de 79 Ã  559 dollars par mois.
En savoir plus sur Buzzsumo

ConvertPlug pour la récolte d'opt-in

Ce plugin va vous aider à créer des pop-up attrayants qui font office de formulaire d'inscription à une newsletter et peuvent s'afficher, selon votre souhait, au milieu de l'écran, au sein de la barre de navigation ou à toute autre position. Une fois cette position sélectionnée, il vous reste à choisir un template, à le customiser et à choisir le timing de son apparition. Avec, bien évidemment la possibilité de faire de l'A/B testing.
En savoir plus sur Convertplug

Zoom.us pour vos vidéoconférences

Zoom.us est un service de vidéoconférence dans le cloud qui a le grand avantage de fonctionner depuis un appareil mobile. Vous pourrez en effet installer l'application sur iPhone et iPad, en plus de Windows et Mac. Une solution très pratique pour organiser des réunions à la volée avec quelques collaborateurs. L'éditeur a par ailleurs sorti la version 4.0 de sa plateforme vidéo BtoB permettant de connecter jusqu'à 500 participants en vidéo (pour des connexions depuis des ordinateurs).
Le service est gratuit lorsqu'il n'est utilisé qu'en one-to-one et payant dès qu'il concerne des groupes. Plusieurs formules sont proposées entre 14,99 et 19,99 dollars par mois. Zoom.us vient de boucler une levée de fonds de 100 millions de dollars.
En savoir plus sur Zoom.us

Intercom pour la relation client

Autre service qui a récemment fait l'actualité avec une levée de 50 millions de dollars, Intercom est une suite CRM dans le cloud qui vise avant tout à piloter au mieux les conversations avec votre base de clients. Qu'il s'agisse d'interagir avec les visiteurs d'un site Web via un pop-up de chat, d'onboarder votre base de données pour envoyer des emails ou des push ciblés ou obtenir des retours des clients via un système de commentaires.
Intercom commercialise ses offres à travers des abonnements mensuels et revendique plus de 10 000 clients payants dans le monde, parmi lesquels plusieurs grands comptes comme IBM, Yahoo! ou encore Shopify.
En savoir plus sur Intercom

Eventbrite pour l'organisation d'événements

Eventbrite est un outil planification d'événements tout en un qui vous permet de créer, promouvoir et gérer facilement vos événements. Entrez toutes les infos sur votre événement, choisissez vos types de billets et votre page est prête.
Il vous suffit ensuite d'inviter vos contacts à votre événement et si vous le souhaitez de toucher un nouveau public avec les outils promotionnels de la solution. Le jour J, vous pourrez scanner les billets à l'entrée. Le service est gratuit si votre événement l'est aussi.
En savoir plus sur Eventbrite

La transformation numérique des entreprises est souvent l'occasion pour passer au Cloud. Une opportunité à saisir pour améliorer la performance de l'ensemble de l'entreprise.

En 2017, la gestion des données est plus que jamais au centre des enjeux des entreprises. D'une part, l'évolution des systèmes d'information doit favoriser l'exploitation des données critiques pour soutenir la transformation digitale de l'entreprise. D'autre part, les directions des systèmes d'Information mais aussi les directions métiers doivent prendre des orientations stratégiques qui concilient sécurité, agilité, évolutivité, efficacité opérationnelle et maîtrise budgétaire.

Le bon choix des applications est structurant

Pour répondre à ces enjeux, les entreprises souhaitent faire évoluer leurs applications vers le Cloud. Le changement d'environnement SI constitue une opportunité pour repenser l'organisation de la gestion des données et homogénéiser les outils. Cette approche facilite l'exploitation en temps réel des données communes entre différentes entités. Le choix d'outils communs rationalise également la gestion de la DSI. Le Cloud permet d'externaliser certaines prestations afin que les équipes internes se concentrent sur les besoins des différentes entités et sur la gouvernance globale du SI. La gestion est rationalisée par la focalisation de la DSI sur les compétences métiers, les autres compétences étant confiées à des prestataires.
Pour réussir la mise en œuvre de changement de l'environnement informatique, le bon choix des applications est structurant. Converger vers des outils communs doit se faire en sélectionnant des applications qui garantissent performance, scalabité et sécurité. Dans un contexte où l'environnement applicatif de l'entreprise repose principalement sur des solutions Microsoft, il sera évident de déployer des solutions de gestion des données et d'applications intelligentes autour de la solution SQL Server. En faisant ce choix, la société BIC a obtenu des gains de performances estimés à environ 30%, ainsi qu'une réduction des coûts en maintenance et exploitation.

Savoir saisir l'opportunité pour repenser son organisation

Le passage à une solution d'infrastructure Cloud doit être une opportunité pour repenser son organisation en y intégrant un partenaire de confiance qui saura apporter les services et les compétences complémentaires : conseils (migration vers le Cloud des données métiers critiques), gestion de l'infrastructure (sécurité, performance, disponibilité...), gestion des applications non gérées en interne (middleware, OS, base de données...), services de haute disponibilité (PCA ou PRA), flexibilité des coûts selon l'usage. La MAE, numéro un de l'assurance scolaire, avait besoin d'une infrastructure adaptée pour absorber les pics de souscription au moment de la rentrée. La MAE a choisi Orange pour la sécurité de sa plateforme Flexible Computing mais aussi pour l'accompagnement au quotidien.
Pour en savoir plus, les experts Orange Cloud for Business et Microsoft croisent leur vision sur la gestion des données critiques dans le Cloud : découvrez la Vidéo.

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